Les métamots, et plus généralement la sémantique, entrent souvent en conflit avec le netlinking dans la conversation, comme si quand on faisait l’un, on ne faisait pas l’autre. Mais en quoi les deux stratégies sont-elles incompatibles ? Nous allons présenter ici une méthode explosive pour amplifier les poids netlinking avec la sémantique. Bien faite, cette utilisation simultanée augmente le retour sur investissement…
Beaucoup d’entre nous ont remarqué que les liens créés à partir de sites ayant un thème similaire au nôtre fonctionnent mieux. La question est, « Pourquoi? » mais aussi : « Comment Google le détecte-t-il et quelles sont les exigences ? » »
En effet, depuis quelques années, le jus envoyé via le lien se « colorie ».
Pour qu’un lien soit fort, les pages de chaque côté du lien doivent avoir une affinité. En d’autres termes, la page qui crée le lien et la page qui le reçoit doivent avoir un sujet en symbiose.
Exemples d’affinités possibles : la page parle de musique classique et la page parle de Mozart. En revanche, le lien n’est pas forcément fort s’il provient d’une page qui parle de musique rock qui n’est pas vraiment l’une des stars de Mozart.
Avec une page qui parle de musique rock, il va falloir faire de la gymnastique pour convaincre Google que, si c’est le cas, la page est bien liée. Alors que faire et comment ? La page est-elle assez proche ? Et même une page qui parle de musique classique jouera avec des mots que nous, les humains, imaginons pertinents, cela permettra-t-il à Google de comprendre ce que nous voulons qu’il comprenne ?
Attention, j’ai dit « proche du moteur », car lorsque nous sommes humains, notre intelligence est réelle et non « imitée » comme le moteur l’a fait.
Qu’est-il arrivé :
Il semble qu’aujourd’hui les liens soient traités 1/3 structurellement et 2/3 « sémantiquement ». Ainsi, le jus sémantique est 3 fois plus fort que les liens neutres ou non pertinents… Cette proportion n’a cessé d’augmenter au fil des années par souci de sémantique.
Admettons que nous ayons fait des efforts dans le thème du blog (ou autre) avec lequel nous nous connectons, comment savoir si nous avons atteint notre cible ?
En effet, pour que les liens fonctionnent correctement aujourd’hui, Google doit pouvoir faire une prédiction lorsqu’il voit un lien : « Moi, Google, je pensais que la page derrière le lien en parlerait. »
Hmm, la version « doigt mouillé » peut ne pas fonctionner, et/ou très partiellement. Donc ça marche de la même manière, mais on fait une « étincelle » pour le résultat souhaité (« étincelle » : le bruit d’une épée dans l’eau).
Passons maintenant au tutoriel.
Problématique :
Voyons comment aider un ami Google à réaliser ses prédictions sans risquer de travailler pour rien et sans jamais déconner.
ÉTAPE 1 :
Pour ce faire, je vous propose un tutoriel pas à pas avec les outils metamots et Eureka sur cocon.se.
Cela sera compris par tout le monde.
Nous voulons nous positionner dans le « Journey to the US ». Pour ce faire, nous voulons écrire beaucoup d’articles ici et là et créer un lien depuis cet article vers ma page « Voyage aux USA ».
Nous avons calculé le méta-mot « Voyage aux USA ». Les métamotes sont des signaux qui doivent être placés sur la page de manière appropriée afin que Google puisse récompenser notre page à sa juste valeur. Une métamote se compose de 15 lexi. Tous les 15 doivent être placés dans notre contenu.
Mais lors de cette étape, ce qui nous intéresse, c’est de voir ce que sont réellement ces lexiques.
Méta-mot de la phrase « Voyage aux États-Unis »
Incidemment, il semble que les villes ne soient pas aussi importantes qu’on pourrait le croire lorsque les gens tapent « voyage aux États-Unis ». Cependant, il y a un intérêt pour le parc national et la région elle-même. Ces informations peuvent également être utilisées dans notre marketing.
ÉTAPE 2 :
Dans l’optique de bien faire les choses, nous nous intéresserons principalement au lexique de la décision. Ces lexies auront un plus grand impact sur la pertinence qui sera obtenue que les autres lexies (même si au final il faut toutes les poser). Mais là, quitte à parler d’un autre sujet dans l’article de blog qui reliera ma page, tant le sujet tourne autour de ce lexique déterminant.
Nous prendrons comme lignes directrices pour les sujets des articles de blog : « Voyage aux États-Unis » (cible), « Parcs nationaux » et « Territoire américain ». On évitera « l’assurance » car on trouvera tellement de sujets qu’on aura un travail de tri très fastidieux…
Nous pourrions également trouver le sujet « passeports biométriques », mais cela pourrait nous laisser beaucoup de choses à régler, nous nous en tiendrons donc aux 3 expressions ci-dessus pour ce tutoriel.
Remarque : En pratique, on commence toujours par une expression de deux ou trois mots pour trouver le sujet, mais on évite les expressions d’un seul mot, car le sujet ne sera pas assez ciblé.
Allons sur l’outil Eureka sur cocon.se et demandons lui une idée de sujet (un rapide Eureka suffirait a priori) pour chacune des expressions sélectionnées ci-dessus : « Voyage aux USA », « Parcs Nationaux » et « Territoires d’Amérique ». « .
ÉTAPE 3 :
Ici pour « Voyage aux États-Unis »:
Trouvons un sujet sur Eureka
Au final, avec 3 expressions retenues, Eureka m’a donné ici pas moins de 400 sujets. Ajoutons un accent, rendons-le peut-être plus français si nécessaire, car ce sujet devrait également être utilisé pour commencer l’article TITLE.
ÉTAPE 4 :
Si nous sommes très ambitieux, rien ne nous empêche de faire « l’eurêka normal » qui donne plus de sujet. Si cela ne suffit pas, nous pouvons aussi chercher autour de tout le lexique et pas seulement autour du lexique qui le détermine.
Comptons maintenant les méta-mots pour tous ces sujets… n’oubliez pas d’ajouter également « Voyage aux États-Unis ».
Il est temps d’écouter l’oeuvre de Claude Debussy, de se calmer et de se détendre… Certes, cela prendrait quelques heures vu le nombre de métamots à compter.
Mon pool de 398 méta-mots a été compté. Tout ce qui suit est enfantin.
Dans le menu de gauche, cliquons sur « maillage sémantique ».
ÉTAPE 5 :
A ce stade, il convient de noter que sur les 398 métamots recensés, certains d’entre eux, qui ne sont pas correctement liés à d’autres métamots, ne figurent pas dans la liste déroulante.
Retrouvez dans la liste les phrases clés « Voyage aux USA » (la liste est par ordre alphabétique).
Sélection de l’expression pour « push » dans la liste
Cliquez pour le sélectionner.
Désormais, une seule opération est nécessaire pour que seuls les méta-mots « glissent » naturellement dans nos expressions de mots clés.
Cliquez simplement sur « Toutes les connexions ».
ÉTAPE 6 :
Cliquons sur le bouton « All In »
A quoi sert « All In » ?
ÉTAPE 7 :
« All In » sélectionnera tous les sujets qui peuvent réellement glisser vers notre page cible. Nous pouvons ensuite faire un lien à partir de ce sujet vers « Voyage aux États-Unis ». Ce qui n’est pas en affinité est détecté par Google car il n’est pas stocké par l’outil.
Calcul terminé, 202 articles peuvent lier notre page
Avec les sujets que nous avions initialement choisis, seuls 202 correspondaient réellement à « Voyage aux Etats-Unis »… Nous avons donc échappé à la rédaction de 195 articles qui ne serviraient pratiquement à rien ! Celui sur lequel nous allons écrire, en revanche, fonctionnera bien.
Sauvons notre projet (bouton en haut à droite).
ÉTAPE 8 :
Maintenant que nous avons sauvegardé notre travail, nous allons pouvoir récupérer ce qu’il faut pour contextualiser les liens dans chaque article. Nous placerons 4 ou 5 des lexies parmi celles proposées à +/- 15 mots du lien pointant vers « Voyage aux USA ».
Mettons des bonbons pour Google pas loin du lien
Maintenant, pour que les metamots puissent « signer » chacun de nos articles, passons à « Simulation ». Choisissons la taille de l’article que nous voulons écrire. En cliquant sur l’un des sujets, une liste de lexique à placer sur la page respective nous sera affichée.
15 lexiques différents à placer dans chaque article ainsi que sur la page cible : c’est la signature sémantique du sujet
Pour obtenir tous les conseils d’optimisation en un seul endroit, ici pour un texte de 1000 mots, cliquez sur le bouton « PDF 1000 »
Liste des lexiques et leur poids selon la taille de notre article (ici 1000 mots)
Conclusion
Une fois l’article rédigé, nous disposons d’un espace « Optimisation » où nous pouvons affiner le texte et l’optimiser « en direct ».
C’est aussi dans ce domaine qu’on pourra se faire une idée pour l’intertitre si on a lancé la recherche avant.
Pour lancer cette recherche, cliquons en fin de liste sur la page « Optimisation ».