Assassinat d’Antoine Sollacaro : L’enquête ordonne plus d’informations

Ce lundi, la Chambre de commerce d’Aix-en-Provence a infirmé le verdict de l’acte d’accusation contre le meurtre d’Antoine Sollacaro et l’attentat contre Charles Cervoni. La Cour d’appel a fait droit à la demande de la défense, demandant qu’une procédure différente soit ajoutée au dossier.

Près de dix ans après l’assassinat d’Antoine Sollacaro, la saisine d’un tribunal de première instance de ses auteurs présumés n’a pas encore été enregistrée.

Lundi 16 mai, la Chambre de commerce d’Aix-en-Provence a ordonné un complément d’information, c’est-à-dire un complément d’enquête, et donc une demande de la défense.

Le verdict, qui a été rendu lundi par la Chambre de commerce, a pour effet de suspendre pour l’instant le référendum des accusés devant un tribunal de première instance.

Selon le réquisitoire rendu fin janvier par le juge d’instruction de la juridiction interrégionale spécialisée de Marseille (JIRS), quatre hommes doivent comparaître pour l’assassinat de l’ancien président d’Ajaccio le 16 octobre 2012, ainsi que pour l’assassinat tentative à Charles Cervoni le 1er septembre de la même année.

Tous sont soupçonnés de faire partie de la bande criminelle du Petit Bar Ajaccien : il s’agit de Jacques Santoni, André Bacchiolelli, Mickaël Ettori et Patrick Giovannoni, ex-petite main de la bande, devenu le premier repenti de France.

A ce stade, les quatre hommes sont tous inculpés dans l’affaire.

Des enquêteurs sur le parking de la station-service où Antoine Sollacaro a été tué le 16 octobre 2012 à Ajaccio.

© FOURNIL / MAXPPP

L’information complémentaire reçue ce lundi dans le cadre de l’appel des avocats concerne une demande de paiement de pièces complémentaires.

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Les avocats demandent depuis longtemps qu’un autre dossier de procédure soit intégré à l’enquête Sollacaro-Cervoni. Il s’agit d’un dossier d’enquête qui dénombre une association de malfaiteurs dans laquelle Patrick Giovannoni est impliqué.

L’homme de 52 ans a accusé ses anciens amis d’avoir commis les deux crimes. Ses déclarations constituent l’une des expositions les plus importantes du ministère public.

Les avocats de la défense des membres présumés du Petit Bar les contestent et remettent en cause son statut de sédatif en cause.

« La décision de la chambre d’instruction correspond aux demandes de la défense lundi, Me Pascal Garbarini, avocat de Jacques Santoni. Depuis le début de cette procédure, le versement d’indemnités est demandé. » Procédure parallèle dite des repentis qui a été créée d’accorder le statut de Pentiti.Cette procédure correspond notamment aux armes qui ont été utilisées dans la tentative d’assassinat de M. Cervoni.J’ai demandé que cette procédure soit incluse dans la procédure Principal Cervoni-Sollacaro.logiquement.ce qu’on m’a refusé j’ai donc a interjeté appel du jugement du parquet sur ce motif principal, car il est inconcevable que cette procédure, qui concerne à la fois les repentis et les armes utilisées dans la tentative d’assassinat et la tentative d’assassinat, ne fasse pas appel à la Défense, d’autant plus que cette procédure dite « à répétition arme » est suivie par le même juge d’instruction que dans l’affaire Cervoni-Sollacaro. rvoni-Sollacaro a ajouté de nouvelles procédures contentieuses.

Pascal Garbarini est l’avocat de Jacques Santoni.

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