Callac, laboratoire du grand substitut ? Magazine de presse | Ojim.co.uk

Callac, laboratoire des Diafoirus

Dans Le Patient imaginaire, Molière met en scène le père et le fils Diafoirus, deux charlatans, qui encouragent toujours les expériences les plus dangereuses. Selon l’organisateur de la manifestation organisée contre le projet d’implantation de Callac par des migrants, interrogé par un journaliste du site Breizh Info, « cette initiative est un véritable laboratoire breton du Grand échange, qui, après avoir transformé nos grandes villes , va maintenant attaquer nos villages ».

Nous connaissions déjà de nombreux échecs d’intégration — sans parler de l’assimilation — dans les banlieues d’immigration. Notre chef Diafoirus souhaite maintenant transmettre ces expériences malheureuses à la France profonde.

Le journal Le Télégramme se veut positif et nous apprend plus précisément que « le premier en France, le projet permettrait l’hébergement d’une centaine de réfugiés à Callac et la rénovation de plusieurs sites vacants dans la ville. Il est soutenu par la commune de Kalač et le fonds de dotation privé Merci. Cette dernière, selon le site officiel, a été créée en 2009 par plusieurs entrepreneurs, Marie-France et Bernard Cohen.

Cette volonté d’installer des non-européens n’est pas la première à Kalak. En 2017 déjà, Breizh Info nous informait de l’attribution de 5 logements vides à des migrants clandestins. Le projet des riches mécènes et de la mairie franchit une étape quantitative : il s’agit désormais d’accueillir une centaine de migrants, voire plus, « un chiffre qui n’était présenté ni par la mairie ni par le Fonds de dotation », indique le communiqué. . sur BFMTV.

Les médias de grand chemin, chevilles ouvrières du grand remplacement

Bien sûr, ce projet est très bien accueilli par les médias grand public, pour qui l’immigration extra-européenne n’est jamais un problème.

Aujourd’hui est officiellement le 15 août en France : « Au centre d’une Bretagne vieillissante, le renouvellement de la population est primordial ». Et sans transition d’annoncer : « Il est prévu d’accueillir quinze familles de réfugiés politiques dans les dix prochaines années ».

Un journaliste d’Actu.fr est allé enquêter sur place. Parmi tous les interlocuteurs dont les témoignages ont été présentés dans l’article publié le 15 septembre, un seul n’est pas enclin à ce projet. La conclusion de l’article a été laissée à un ex-député enthousiaste : « C’est une vraie chance, on tourne la page sur notre territoire. » Sans arrivées, sans nouvelles populations, je ne suis pas sûr que nous retrouverons cette vitalité que nous attendons ».

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A la télévision, TF1 a mis ses lunettes roses pour couvrir cette actualité : « Accueillir des réfugiés : comment un village breton entend faciliter l’intégration des familles ».

Sur Twitter, un internaute, après avoir vu le reportage d’une chaîne de télévision sur une implantation de migrants dans ce village du centre Bretagne, a fait un constat qui pourrait être fait pour de nombreux autres médias :

Au JT de TF1, reportage sur le village de #Callac (repeuplement du village avec des réfugiés).

-95% de temps de parole accordé aux personnes favorables au projet.

– Le mot « extrême » est utilisé pour la droite, mais pas pour la gauche.

Un modèle du genre ! pic.twitter.com/6kQC5aNQZ8

– David Dobsky (@dobsky33) 18 septembre 2022

Au RMC le 17 septembre, Perico Légasse, comme bien d’autres personnes, est ravi;

Que des étrangers repeuplent le village ? « C’est une super idée, on peut leur donner un bout de terre et en faire des paysans. C’est l’avenir de notre village. »

Un discours qui a reçu un écho favorable au plus haut niveau de l’État : le 15 septembre, Emmanuel Macron a annoncé la répartition imminente des migrants dans les campagnes françaises, afin de faire face à la « transition démographique » et d’améliorer leur intégration, a-t-on appris dans un article de Breizha Info.

Parmi les grands médias qui tentent de donner un avis « équilibré » sur le sujet, Stéphane Kovacs évoque dans un article paru le 17 septembre dans Le Figaro « la transplantation forcée de réfugiés soulève des villageois ».

On apprend qu' »une convention de partenariat a été signée en avril dernier entre Merci Fund et le Maire (DVG) Jean-Yves Rolland ». Autre information importante : « Au milieu des années 1960, Callac comptait 3 500 habitants. Mais les abattoirs sont fermés, les fermes ont disparu, les commerces ont fermé : aujourd’hui « beaucoup de jeunes sont partis travailler en ville », et 18 % sont au chômage.

Même si la conclusion de l’article a été donnée à l’élu LR de la commune « Il faut accepter que Callac est un laboratoire », il ressort des informations factuelles contenues dans l’article qu’au final, transplanter des migrants au village le la voie de la désertification n’est peut-être pas une bonne idée.

À l’écart des médias de grand chemin, des critiques frontales

On apprend que Marie France Cohen, présidente du Fonds de dotation « Merci », qui veut installer des migrants à Callac, a rendu hommage à Cédric Herrou, passeur compulsif de clandestins, lors de la soirée de gala. « Cédric est un exemple », commente-t-elle.

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On se dit qu’en effet, Callac a de bonnes chances d’être un laboratoire pour les partisans de l’effacement des frontières et de l’acceptation inconditionnelle de la misère du monde.

D’ailleurs, le twittos Jon nous apprend que le rapport d’activité 2021 du fonds de dotation « Merci » au début du projet Horizon village mentionne d’autres villages potentiels qui devraient suivre.

Sur CNews, David Bigot estime que « traiter le problème démographique en montrant que les Français ont moins de valeur que les nouveaux arrivants, c’est sûr de créer un problème politique ! « . Car effectivement, chez les opposants au projet, une remarque revient sans cesse : pourquoi avez-vous attendu ce projet d’installation des migrants pour soulager la misère locale et déverser des dizaines, voire des centaines, des milliers d’euros, voire plus ?

L’écrivain Jean-Paul Pelras a écrit « une lettre à Peric Legasse, qui veut installer des migrants dans nos campagnes » publiée dans Le Point du 19 septembre. Mais hormis Périco Léguasse, le président de la République est interpellé par un homme qui se définit comme « de la campagne depuis près de 59 ans » :

« En appelant à « des zones rurales qui se dépeuplent », le président de la République a implicitement reconnu l’abandon de ces territoires isolés où personne ne veut venir se soigner, investir, enseigner, commercer ou simplement s’installer et se reposer car il n’y a pas un seul bar à appeler, plus de réseau à brancher, plus de cliniques de fertilité, plus de spécialistes pour diagnostiquer, plus de paysans, d’artisans ou d’industriels à employer et depuis, détention oblige, une certaine autorité obligée de faire le plein de boutiques, plus de bistrots à étancher la soif, plus de restaurants pour manger. Il y a une longue liste de causes et de conséquences qui ont causé l’abandon des villages.

On est loin de l’histoire héroïque d’Emmanuel Macron, tout dans son zèle à accueillir et partager tous les « réfugiés » qui cherchent l’hospitalité, ou plus prosaïquement l’aide sociale en France, dans les régions les plus reculées de France.

Une note légère vient d’un reportage du lieu boulevard Voltaire consacré aux manifestations organisées le 17 septembre contre ce projet de colonisation de la campagne bretonne. Parmi les manifestants qui rejettent tout racisme, l’un d’eux rappelle que la pression des habitants a permis d’éviter l’implantation d’un centre d’accueil pour migrants dans le commissariat rénové d’Arzan, une autre commune bretonne. Alors ça continue.

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