Trois mois après qu’un bébé a été empoisonné dans une foule & ; Bébé à Lyon, l’établissement est définitivement fermé, c’est une information de Franceinfo de source proche du dossier ce mercredi. La Métropole de Lyon vient de faire la demande de courrier à la Préfecture du Rhône, tandis que de son côté le groupe People & Baby a anticipé la décision en agissant le 8 août pour fermer sa crèche du 3e arrondissement de Lyon. La crèche a été fermée administrativement pour les 3 premiers mois depuis début juillet, comme annoncé par la préfecture du Rhône.
Par ailleurs, des enquêteurs de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) sont attendus à Lyon ce mercredi, selon une information de franceinfo de source proche du dossier. Le ministre des Solidarités Jean-Christophe Combe a annoncé le 11 juillet avoir arrêté Igas après ce drame qui a soulevé une vague d’émotions en France.
La demande de fermeture définitive de cette crèche a été formulée suite à l’enquête administrative diligentée par la Métropole de Lyon, parallèlement à l’information judiciaire. Cette enquête administrative visait à déterminer si d’éventuelles déficiences constatées dans cette structure pouvaient expliquer l’intervention de la salariée Myriam J. le 22 juin lors de l’ouverture de la crèche. Ce dernier a avoué à la police que Lisa, la fillette de 11 mois, Destop, avait pris un produit caustique. L’enfant est mort quelques heures plus tard.
Selon les conclusions de cette enquête administrative, à laquelle franceinfo a eu un accès exclusif, il semble pour la première fois que le jour du drame, le 22 juin, la composition de l’équipe et la direction de la crèche ont respecté la réglementation en vigueur. Mais dans le même temps, l’enquête a révélé que pendant deux ans le groupe n’avait pas mis à jour tous les changements dans l’équipe de la crèche, y compris le nom du responsable de la structure. La PMI (Protection maternelle et infantile) – qui contrôle les crèches – ne savait pas exactement qui travaillait dans les crèches et si certains de ses salariés étaient effectivement autorisés à y travailler. De leur côté, le salarié accusé de meurtre était inconnu de la justice avant le drame.
Pour constater ces carences, les services de la Métropole de Lyon se sont rendus deux fois à la crèche, en juillet et le 25 août. « Si ces manquements n’expliquent pas le geste du salarié, ils ne permettent pas d’instaurer un climat de confiance avec le groupe People & Baby », confie à franceinfo une source proche du dossier.
De leur côté, les enquêteurs de l’Igas vont à leur tour rencontrer les équipes de la pépinière et les leaders locaux du peuple & amp; Bébé pour essayer de voir si les gens & Bébé a respecté les règles. La mission de l’Igas est également de proposer des solutions, notamment pour améliorer les conditions d’accueil, pour éviter les situations de danger ou de maltraitance.
Myriam J., la puéricultrice est inculpée de meurtre avec préméditation et placée en détention à la maison d’arrêt de Lyon Corbas. Elle a fait ses aveux en trois temps, parlant d’abord d’un accident avant d’admettre que la jeune fille avait pris du Destop. Les services de la Métropole de Lyon, qui se sont rendus deux fois dans l’établissement après le drame, n’ont pas pu vérifier si les produits sanitaires dangereux étaient correctement stockés en lieu sûr, comme c’est le cas dans de telles structures, et si Destop dans des lieux proches était avec des enfants. .
Pour visualiser ce contenu depuis Google Maps, vous devez accepter les cookies de mesure d’audience.
Ces cookies permettent d’obtenir des statistiques d’audience sur nos offres afin d’optimiser son ergonomie, sa navigation et son contenu.