« Sans regrets ni regrets », Jean Castex a préparé sa lettre de démission, après 22 mois comme Premier ministre de la France, laissant le champ libre pour envisager de parier sur une femme à remplacer.
Le président libéral du centre Emmanuel Macron, réélu le 24 avril pour un second quinquennat, a confirmé la semaine dernière à Berlin qu’il connaissait déjà le nom de son futur Premier ministre… sans dévoiler son identité, environ un mois après celui de juin. Élections générales des 12 et 19 juin.
Seules suggestions du chef de l’Etat, qui accueille lundi à déjeuner le président du Conseil européen Charles Michel, son nouveau Premier ministre aura un « profil public », « écologique » et « profil ».
Lors de son premier mandat, Emmanuel Macron a surpris l’assistance en sélectionnant Edouard Philippe et Jean Castex de Matignon, deux élus sans expérience gouvernementale.
Jean Castex, qui se faisait appeler le « Premier ministre de l’Administration », a effectué de fréquents déplacements à travers la France – 350 en 22 mois – en postant une photo du chef de l’Etat « régional », soucieux de favoriser la mise en œuvre du changement, quitte à ce qu’il soit moyen. entièrement immergé sous le radar national.
Les rumeurs de sa succession vont bon train. Bien sûr, elle accepte de connaître son personnel : ce sera une femme. D’autant que 74 % des Français le souhaitent, selon un sondage Ifop publié l’hebdomadaire Le Journal du dimanche.
Après la ministre du Travail Elisabeth Borne et l’ancienne ministre de la Santé Marisol Touraine, le nom qui ressort est celui de Catherine Vautrin, l’ancienne ministre de la Coopération publique et présidente de la droite Jacques Chirac (2005-2007) avait soutenu Emmanuel Macron avant la premier tour des élections présidentielles.
« Il a beaucoup d’expérience et travaille parfaitement dans ses dossiers, a une foi très équilibrée et solide, aime les gens et a une personnalité profonde : trois traits que l’on retrouve rarement dans un régime », demande le candidat local. un officier proche de Catherine Vautrin, qui dirige la communauté urbaine du Grand Reims (nord-est).
Problème : cet ancien député de droite LR, qui a milité contre le mariage homosexuel en 2012 et 2013, est semblable dans l’aile et la gauche de la foule.
Si une femme venait à être élue, Edith Cresson, la seule à avoir occupé le poste (1991-1992), sous le président socialiste François Mitterrand, lui souhaite « beaucoup de courage » au sein du « parti politique aux yeux ».
L’élection est tout ce qu’on attend puisqu’elle confirmera ou non le calendrier que le chef de l’Etat entend tenir, qui a promis de tenir compte de l’indignation exprimée par de nombreux Français lors de la « crise du vêtement jaune », révélée contre le financier d’Emmanuel Macron. politique et sociale, et lors de l’élection présidentielle, et de changer le système.
« La structure du nouveau gouvernement, les informations des premiers ministres, l’identité du Premier ministre peuvent être très importantes lors des élections législatives », rapporte dimanche soir Frédéric Dabi, chercheur à LCI, de l’Ifop.
Il a rappelé que « l’élection d’Edouard Philippe en 2017 a permis à la majorité du président de violer le droit à quelques morceaux ».
Mais, dit-il, « l’intolérance française » aborde toutes les « questions d’inflation, de pouvoir d’achat, d’environnement et de sécurité » auxquelles il faudra répondre dans la crise du Covid-19. L’Ukraine est favorable à la hausse des prix de l’énergie et des denrées alimentaires.
Actuellement, le Bloc présidentiel est considéré comme 26% de l’électorat dans le processus électoral et conservera la majorité de l’Assemblée, cependant, il est concurrencé par une coalition de socialistes, écologistes, communistes et symboliques et de pouvoir, autour de Jean-Luc . Mélenchon (qui sera troisième du premier tour de la présidentielle), qui obtiendrait 28 % et l’extrême droite de Marine Le Pen, malchanceuse, se retrouverait à la deuxième place face à Emmanuel Macron (24 %).