Le grand froid de l’hiver est là, les températures les plus fraîches tournent autour de 0 ou 1 degrés. En attendant le retour du beau temps, ce froid glacial supportable pour l’homme l’est moins pour les autres espèces.
Autour de certaines maisons il n’est pas rare de trouver des petites cabanes : « Avec mon papa on a construit cette cabane pour les chats, on a mis une porte, un coussin et j’ai peint un chat avec des coeurs et des fleurs. Tous les jours je vais mettre des croquettes et de l’eau, mais pour l’instant il n’y a pas de chat. Papa dit que c’est un chien qui mange les croquettes », raconte la petite Emy, aux chalets. Son papa ajoute : « J’ai aussi installé une chatière sur la porte du débarras qui contient la motte, du coup, la pièce se réchauffe ». La Ligue de Protection des Oiseaux de l’Aude (LPO) propose également des solutions pour aider les oiseaux dits « communs » ou de jardin, ces petites espèces qui ne migrent pas, à résister au froid hivernal Chardonnerets, canaris, merles, parulines mélanocéphales, moineaux et moineaux friquets, dont l’espèce est menacée, peuplent les jardins et les parcs de la région.
« Les aider à se nourrir »
L’ornithologue de la LPO de l’Aude, Florian Escot, donne quelques conseils simples à mener à l’échelle citoyenne pour accompagner ces oiseaux pendant les gelées : « Beaucoup de ces oiseaux sont sédentaires, les aider à se nourrir c’est bien car la plupart des les insectes dont ils se nourrissent disparaissent du sol en période de froid intense, de neige ou de gel.Il est préférable de leur donner des graines, par exemple de tournesol, qui contiennent des lipides et des protéines.De préférence bio et non transgénique et éviter le pain, le salé ou le sucre à base de lait. Ne coupez pas toute l’herbe pour que les herbes fleurissent, explique-t-il. Vous pouvez aussi planter des quartiers d’agneau, qui poussent bien dans nos régions et sont aussi comestibles par l’homme, ce qui donne des milliers de graines. Les zones non tondues sont également un abri pour les insectes en hiver. Enfin, installez de petites mangeoires à l’abri de la pluie mais dans un lieu dégagé pour limiter tout risque de prédation et d’eau. »
Le comptage des oiseaux
Hier dimanche, c’était le dernier jour du mouvement national : le dénombrement des oiseaux du jardin, réalisé depuis 11 ans en collaboration avec le Muséum national d’histoire naturelle, qui invite les citoyens à participer au dénombrement des oiseaux du jardin, dont le principe est simple : comptez les oiseaux dans votre jardin ou dans un parc public pendant une heure. Une opération de science participative pour en savoir plus sur ces oiseaux communs mais aussi une manière simple et concrète de transformer les citoyens en acteurs du savoir. Informations sur lesoiseaudesjardins.fr