Le 2 janvier, un chat a été renversé par un TGV à la gare Montparnasse. Ses propriétaires accusent les inspecteurs de la SNCF de n’avoir rien fait pour le sauver.
C’est un drame animalier qui aurait pu être évité. Comme le rapporte Le Parisien, un chat nommé Neko est mort après avoir été percuté par un train sur les voies de la gare Montparnasse à Paris le 2 janvier. L’animal a échappé à la vigilance de ses propriétaires, qui ont accusé la SNCF et les inspecteurs de l’avoir tué en ne voulant pas retarder le départ du train vers Bordeaux.
Pendant vingt minutes, une mère et sa fille ont tenté de secourir leur chat qui roulait sous le train, ont tenté en vain de retarder le départ du TGV et ont parlé directement au chauffeur. « Je criais, je paniquais, j’affrontais les gens. Ensuite, notre chat a été exécuté », a raconté à nos confrères Melaïna, 15 ans. Les agents de la SNCF lui interdisent, ainsi qu’à sa mère, d’emprunter le parcours en question sans surveillance pour rattraper leur animal.
La SNCF leur propose de récupérer leur animal… mort
Melaïna et sa mère tentent désormais d’obtenir des réponses de la SNCF, qui reconnaît une « situation tragique ». La mère de famille pointe également le comportement de la SNCF quelques instants après le drame. « À ce stade, on nous demande si nous voulons récupérer le corps. Je ne comprends pas : nous n’avons pas pu sauver notre chat vivant, mais maintenant il est possible de le ramener mort. Je refuse car je ne m’imagine pas transporter le corps à Bordeaux dans un sac plastique », a-t-elle déclaré.
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Contactée par Le Parisien, la SNCF se défend, affirmant que ses agents « n’étaient peut-être pas montés sur le parcours mais avaient utilisé des outils pour récupérer le corps ». Un billet a également été offert aux deux voyageurs prenant le prochain train pour Bordeaux. « Si la loi ne protège pas les animaux pendant le transport, cela doit changer », a déclaré Melaïna, qui espère que la mort tragique de Neko enseignera à la SNCF et sauvera d’autres animaux à l’avenir.
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