L’actualité politique du 2 juin : Elisabeth Borne en campagne pour les législatives dans l’Essonne pour soutenir les candidats de la majorité ; Emmanuel Macron en déplacement à Marseille pour l’éducation

Le Premier ministre s’est rendu jeudi dans trois circonscriptions en soutien au candidat de la majorité, s’engageant à apporter une « réponse immédiate aux inquiétudes françaises », si elles donnent la majorité à Emmanuel Macron.

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Fin de ce direct, merci de nous avoir suivis !

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Il est temps pour nous de mettre fin à cette émission en direct dédiée à l’actualité politique. Merci à tous de nous suivre. On se retrouve demain à 07h30 pour une nouvelle diffusion en direct !

Recruter un professeur en vingt minutes : « Une stupidité absolue », dénonce Jean-Luc Mélenchon depuis Poitiers

Recruter un professeur en vingt minutes : « Une stupidité absolue », dénonce Jean-Luc Mélenchon depuis Poitiers

Le dirigeant de La France insoumise (LFI) a prédit jeudi lors d’un déplacement à Poitiers que la date de l’emploi, organisée cette semaine par l’Académie de Versailles pour recruter des contractuels qui n’ont pas forcément les diplômes requis, était « absolument stupide ».

« Penser que l’on peut recruter un enseignant en vingt minutes n’est pas seulement offensant pour tous les enseignants, c’est une bêtise absolue », a déclaré Jean-Luc Mélenchon à la presse. « On en a tous marre, j’essaie de mesurer mes mots (…), mais beaucoup de gens sont gênés et vivent de la souffrance de cette forme de sélection », juge l’instigateur de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) .

Depuis lundi, le rectorat de Versailles, qui manque d’enseignants, organise des entretiens avec des résidents qui n’ont pas encore réussi le concours. Les « élus » enseigneront dès la rentrée, en tant que contractuels, avec possibilité de participer ultérieurement à des concours.

« L’une des difficultés que nous rencontrons est de faire en sorte que nos professeurs aient suffisamment de temps à l’école (…) et ils font le contraire », a-t-il poursuivi, estimant que « l’administration supérieure de l’Académie de Versailles n’est plus dans son rôle ». (…) d’administrer l’éducation nationale. ».

Et de « dire à l’académie de Versailles comme à l’académie de Créteil » : « Si nous [les Nupes] gagnons l’élection, beaucoup de ceux actuellement en poste devront retourner en classe car nous manquons de monde. »

Mélenchon s’est rendu jeudi dans le Poitou, déjà frappé par une grave sécheresse, pour mettre en lumière la « crise de l’eau », dans une région où les bassins, vastes réservoirs d’eau à ciel ouvert prévus pour l’irrigation agricole, suscitent une vive opposition des écologistes.

Jubilé de platine de la reine d’Angleterre : Emmanuel Macron a rendu hommage à Elisabeth II lors d’une cérémonie tenue à l’Arc de triomphe

Jubilé de platine de la reine d’Angleterre : Emmanuel Macron a rendu hommage à Elisabeth II lors d’une cérémonie tenue à l’Arc de triomphe

Le chef de l’Etat a rendu hommage à la reine Elizabeth II de Grande-Bretagne, qui fête tôt jeudi son anniversaire de platine depuis l’Arc de Triomphe, après avoir adressé ses vœux ce matin dans un message vidéo diffusé sur les réseaux sociaux. Au cours de cette cérémonie, il a ravivé le feu du soldat inconnu avec Menna Rawlings, l’ambassadrice britannique à Paris, avant que les hymnes nationaux des deux pays ne soient entonnés.

Législatives : en campagne dans l’Essonne, Elisabeth Borne promet des « réponses immédiates aux préoccupations des Français » s’ils donnent une majorité à Emmanuel Macron

La Première ministre, Elisabeth Borne, s’est rendue jeudi après-midi dans trois circonscriptions de l’Essonne pour présenter des candidats à l’élection législative majoritaire. Le candidat à la députation dans la 6e circonscription de Cavaldos a promis une « réponse immédiate aux inquiétudes françaises » s’ils apportaient une majorité à l’Assemblée à Emmanuel Macron.

« On voit qu’il y a des projets très différents à l’extrême droite et à l’extrême gauche, des projets qui divisent, des projets avec de fausses promesses, des projets pour isoler notre pays », a déclaré le chef du gouvernement, à Draveil, aux côtés du député sortant La République en marche (LRM ) Marie Guévenoux.

« On a des réponses concrètes, on n’est pas dans un slogan. Sur le pouvoir d’achat, pour les retraités avec indexation des rentes à partir de juillet ; être indépendant avec une charge réduite pour étendre le bouclier tarifaire protégeant la France de la flambée des prix de l’énergie », a déclaré Mme. Né de nouveau, manipulez M. Mélenchon au passage.

Après une très brève visite dans une entreprise de Boulainvilliers, accompagnée de la députée LRM Marie-Pierre Rixain, et avant de soutenir le candidat Mohamed Bida contre le dirigeant Nicolas Dupont-Aignan dans la 8e circonscription, Mme. Borne déambule anonymement dans les rues de Draveil, allant de commerce en commerce.

A la pâtisserie, il évoque surtout les difficultés des commerçants indépendants. « Je n’ai pas vraiment envie de travailler avant 65 ans », glisse alors une femme rencontrée à un passage piéton, tandis qu’un agent immobilier la défie à travers les obstacles pour certains jeunes en recherche de logement.

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Au comptoir du bar Le Draveil, tenu par « Pedro », « M. Thierry » lui lance : « Qu’est-ce que ta vie ? Mme Borne lui répond : « Ma vie de Premier ministre, c’est essayer de donner des réponses aux difficultés des gens, ma la vie est de préparer l’avenir, de continuer à créer des emplois…Ce programme est-il fait pour vous ? »

Nuances politiques pour les législatives : un travail collectif de réétiquetage à la rédaction du « Monde »

La case couleur du ministère de l’Intérieur ne reflète pas l’équilibre politique et la coalition de la campagne électorale car, en l’état, elle ne permet pas aux électeurs de savoir exactement sous quelle « couleur » certains candidats se présentent.

Le décodeur vous indique pourquoi nous avons choisi de le réparer :

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Nuance politique du ministère de l’intérieur contesté par la Nupes : l’audience a lieu demain à 10 heures au Conseil d’Etat

Alors que les différents partis qui ont formé la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) ont déposé un arrêté provisoire au Conseil d’État contre le ministère de l’Intérieur renonçant à la nuance politique des « Nupes », dans la grille des nuances attribuées aux candidats aux législatives par Place Beauvau, le procès aura lieu demain à 10h.

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Mais où est passé Yannick Jadot ?

Le candidat qui portait les couleurs Europe Ecologie-Les Verts au premier tour de l’élection présidentielle, avant de recueillir 4,63% des suffrages, n’a pas pris part aux négociations avec le parti de Jean-Luc Mélenchon pour les législatives.

Depuis sa défaite, il se tait, ne parle plus aux journalistes et n’a cessé de se retirer de son parti. Cependant l’eurodéputé a décidé de s’étendre à plusieurs circonscriptions pour soutenir les candidats écologistes investis par le Nupes. Une histoire de Laurent Terlo, à retrouver ici :

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Législatives : A Lyon, Yannick Jadot est venu soutenir Marie-Charlotte Garin, la plus jeune des candidates écologistes investie par la Nupes

Yannick Jadot n’a pas totalement disparu des radars. Le dernier candidat à la présidentielle s’est même rendu à Lyon aujourd’hui. « Le gouvernement ne veut pas assumer sa responsabilité écologique, l’Assemblée ne l’a pas fait, depuis cinq ans, donc il faut combler ce profond déficit », a déclaré le leader écologiste en parcourant les Halles de Lyon, haut lieu de la gastronomie.

Refusant de commenter les résultats de l’élection présidentielle, le candidat désabusé des écologistes a plaidé pour l’accord Nupes : « Les coalitions ajoutent certes de la force, de la richesse, de la diversité mais aussi des différences. La démocratie marche mieux avec des coalitions. » est une volonté de mettre l’écologie, la justice sociale, la démocratie au cœur des cinq prochaines années. »

Et en effet le candidat écologiste venu soutenir Yannick Jadot à Lyon. Notamment Marie-Charlotte Garin, 26 ans, la plus jeune candidate de la formation EELV, dans la très disputée 3e circonscription du Rhône.

« Rien ne vous prépare à être candidat, assez dur face aux calomnies, au sexisme ou aux insultes ou aux réseaux sociaux, mais ces sujets me donnent beaucoup d’énergie. Les jeunes ont un rôle à jouer pour changer de cap. Nous n’avons pas histoire du parti, on veut juste améliorer la vie des gens », a déclaré la jeune femme, estimant que « la gauche peut retrouver une unité durable ».

Titulaire d’un master en développement international, et diplômée de Science Po Paris, née en Normandie et élevée en Ardèche, Marie-Charlotte Garin est arrivée à Lyon le jour où Nicolas Hulot a démissionné du gouvernement, avec cette formule, qui l’a propulsé en politique : « Les petits pas seuls ne suffisent pas. »

Employée à Handicap International sur un programme de lutte contre les violences faites aux femmes, la jeune femme a rencontré au sein de l’association Grégory Doucet, devenu maire de Lyon. L’homme dont le père était journaliste à l’Agence France-Presse a d’abord participé en tant que militant à des campagnes écologistes municipales et régionales, avant de se retrouver en première ligne.

Législatives : Monique Peltriaux, 92 ans, doyenne des candidats

A 92 ans, Monique Peltriaux, qui se présente dans la 3e circonscription des Ardennes, est la candidate la plus âgée aux élections législatives des 12 et 19 juin.

Il conservera les couleurs de l’Alliance de l’écologie indépendante, le parti de Jean-Marc Governatori, un conseiller municipal de Nice arrivé pour la dernière fois à la primaire de quartier à l’automne 2021.

« J’ai accepté de prêter mon nom » pour « compléter la liste » des candidats, a-t-il déclaré à l’Agence France-Presse (AFP). Mais à son âge, pas question pour le Rémois de faire campagne ou d’aller dans les Ardennes, où il dit avoir des attaches familiales.

Déjà candidat dans la Marne aux législatives de 2007, Peltriaux n’obtient que 0,65 % des suffrages.

Jean-Luc Mélenchon et d’autres figures de la Nupes se sont rendus à Poitiers, jeudi, pour évoquer la crise de l’eau et les conséquences du dérèglement climatique

Incidents au Stade de France : comment le Rassemblement national tente de capitaliser sur les événements pour réveiller sa campagne électorale

La finaliste de l’élection présidentielle Marine Le Pen et son bras droit, le président par intérim du Rassemblement national (RN), Jordan Bardella, ont depuis lundi profité de l’incident survenu samedi dernier en marge de la Ligue des champions. finale à St Denis. Leur objectif : relancer une campagne électorale législative poussive.

Décryptage par nos journalistes Ivanne Trippenbach et Franck Johannès :

Lire aussi : Marine Le Pen mise sur la polémique au Stade de France pour réveiller son électorat

Les Décodeurs ont vérifié les attaques dirigées contre Pap Ndiaye, qui se révèlent soit fausses soit caricaturales 

Peu de temps après sa nomination au ministère de l’Éducation, les historiens ont fait face à de nombreuses accusations, notamment de l’extrême droite.

Citations tronquées, vidéos décontextualisées ou fautes pures et simples : cette attaque visant l’ancien directeur du Palais de la Porte-Dorée est caricaturale et bien loin du discours nuancé qu’il a tenu par le passé.

Un article de Romain Geoffroy, à retrouver ici :

Lire aussi : « Antiflics », « islamogauchiste », « communautariste noir »… Les attaques de l’extrême droite contre Pap Ndiaye

Emmanuel Macron salue le parcours « d’excellence » de Pap Ndiaye et déclare qu’il « incarne » tout ce que le gouvernement « veut faire » pour l’école, notamment en matière d’égalité des chances

« Quand j’ai choisi de nommer Pap Ndiaye, j’ai choisi de nommer un homme qui, le premier de sa vie, de son parcours, a dit ce que je crois dans les écoles républicaines », a déclaré le chef de l’Etat à la presse à propos du nouveau ministre. Education, jeudi, en marge de leur premier déplacement commun à Marseille.

Il a ajouté en soutien à son ministre : « Je pense qu’il incarne aussi ce que nous faisons depuis cinq ans, ce que nous voulons faire, c’est-à-dire combien d’écoles républicaines permettent de construire l’égalité des chances. »

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Depuis sa nomination, l’historien, spécialiste de l’histoire sociale des États-Unis, est la cible d’un déluge de tirs d’extrême droite. Pour le président de la République, Pap Ndiaye, né en France d’un père sénégalais et d’une mère française, avait « des parents qui croyaient à l’école républicaine ».

Macron a ainsi salué le « destin d’excellence », rappelant que l’universitaire émérite a « démontré à travers ses études, son parcours universitaire, son souci de l’égalité des chances » et « le fait que la République doit toujours se tourner vers elle-même, pour pouvoir construire son unité dans le respect de la diversité » en faisant l’éloge du « discours universaliste » auquel il « croit ».

Secrètement, attentivement, au cours du voyage, Pap Ndiaye découvre le laboratoire de mathématiques présenté dans l’école maternelle « extraordinaire », censé représenter « l’école du futur ». « On a le potentiel pour avoir quelque chose », a-t-il déclaré au maire de Marseille, Benoît Payan.

Connu comme un partisan du consensus, le nouveau ministre pourrait être un atout pour favoriser la réconciliation du ministère avec l’enseignement, après des mois de confrontation avec Blanquer. A Marseille, où le sujet de l’école est brûlant, un conseiller municipal a dit attendre « beaucoup de ce ministre du côté de l’éducation » et sur les questions d’égalité.

Incidents au Stade de France : auditionné hier par les sénateurs, Gérald Darmanin a présenté ses excuses, mais a maintenu sa ligne de défense

Entendu par les sénateurs hier avec sa partenaire sportive, Amélie Oudéa-Castéra, le ministre de l’Intérieur embarrassé, tout en défendant ses accusations contre des supporters britanniques et des figures d’escroquerie frauduleuse.

Décryptage par Nicolas Lepeltier, Rémi Dupré et Alexandre Cabineté :

Lire aussi : Incidents au Stade de France : Darmanin met les formes mais ne varie pas sur le fond

Incidents au Stade de France : le chef de l’Etat renouvelle « sa confiance » à Gérald Darmanin et au préfet Didier Lallement

En marge de son déplacement à Marseille, Emmanuel Macron a été interrogé sur l’incident survenu près du Stade de France lors de la finale de la Ligue des champions samedi dernier. « Je veux en toute transparence, qu’on puisse en tirer toutes les leçons », a-t-il précisé.

« La France a toujours montré qu’elle pouvait accueillir de grands événements, on l’a montré avec l’Euro. On tirera toutes les conséquences de ce match. Mais beaucoup de ces finales, malheureusement, ont des événements plus dramatiques. Nous nous préparons maintenant à accueillir la Coupe du monde de rugby et les JO », a-t-il déclaré devant la caméra, notamment sur BFM-TV.

Concernant le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, et le préfet Didier Lallement, le président de la République a souligné « rétablir [sa] confiance dans les personnes concernées » :

Je ne dirai pas ce que j’ai dit au ministre [de l’intérieur]. (…) Ministres, je les ai nommés et j’ai confiance en eux. C’est aussi ce que vit le ministre de l’Intérieur.

Relancé sur le cas du préfet de police de Paris Didier Lallement, lui aussi fortement critiqué par l’opposition, Macron a dit avoir aussi confiance dans le préfet « qui représente la République et l’ordre public ». »

Législatives : la députée de la majorité Sandrine Le Feur en campagne pour sa réélection dans le Finistère

Élus en 2017 face au favori LR Maël de Calan, les agriculteurs bio ont affronté lors de cette élection législative une gauche renforcée syndicale, dans la 4e circonscription du Finistère. Notre journaliste Jérémie Lamothe suit la campagne de réélection de Sandrine Le Feur :

Lire aussi : Elections législatives : dans le Finistère, la députée LRM Sandrine Le Feur doit défendre un bilan

« Tenues islamiques » à l’école : Emmanuel Macron veut « de la clarté sur tous les chiffres » et que « la loi de la République s’applique »

« Comme en toutes choses, quand il y a une épidémie, il faut qu’il y ait des symptômes et il faut le mesurer. Donc nous sommes constamment en mesure de mesurer (…) cette information », a déclaré Emmanuel Macron lors d’une visite à Marseille sur le port de la « tenue islamique » dans les écoles.

Le chef de l’Etat a été interrogé à ce sujet car un article publié jeudi par le journal L’Opinion a dénoncé une « épidémie », précisant que « plusieurs incidents ont éclaté dans diverses académies ces derniers mois ».

« Dans ce cas, je serai très clair, la politique que je veux faire est toujours la même, à savoir la vérité. Il ne devrait y avoir aucun tabou, aucune interdiction et aucun fantasme non plus. Je veux donc la vérité, la clarté sur tous les chiffres. Et puis je veux que la loi républicaine s’applique, a-t-il dit. Et la loi est très claire : pour tous les élèves de notre école, il n’y a aucun symbole religieux. Macron a ajouté : « Nous serons avec le ministre [Éducation, Pap Ndiaye] pour voir, mesurer et répondre très clairement à toutes les situations qui ne respectent pas la loi républicaine. »

Jean-Luc Mélenchon en déplacement à Poitiers pour parler des conséquences du dérèglement climatique

Après avoir apporté, hier, son soutien au personnel gréviste de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière et au personnel de la BNF François-Mitterrand avec Sandrine Rousseau, avant de tenir le meeting de la famille Nupes le soir même dans la capitale, Jean-Luc Mélenchon est maintenant à Poitiers.

Une occasion pour le chef de file de La France insoumise de présenter ses plans contre le changement climatique en compagnie de Julien Bayou, Corinne Narassiguin, numéro deux du Parti socialiste, et de la maire de la ville, Léonore Moncond’huy (EELV). En début d’après-midi, il s’est notamment exprimé, lors d’une conférence de presse, sur le thème de la crise de l’eau.

Retour des maths « en option » en 1re dès la rentrée de septembre : Emmanuel Macron a souligné que leur enseignement « ne sera[it] pas obligatoire dès cette première année », afin de « le faire vite »

Emmanuel Macron a annoncé jeudi, lors d’une visite à Marseille, le retour des mathématiques « optionnelles », « non obligatoires », en classe de 1ère dès la rentrée suivante. Accompagné du nouveau ministre de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye, il a visité l’une des cinquante-neuf « écoles du futur » promues dans le cadre du plan « Marseille en grand », l’école Menpenti, qui serait dotée d’un laboratoire de mathématiques.

« Comme je l’avais promis dans la campagne, nous allons réintroduire en 1ère la possibilité de choisir les mathématiques en option », a déclaré le président de la République. « Il y aura toujours une spécialisation en mathématiques, mais il y aura la possibilité offerte à tous les élèves de choisir en dehors de la spécialisation en mathématiques d’une heure et demie qui a été exclue du tronc général », a-t-il ajouté.

Macron a souligné que cet enseignement « ne sera pas obligatoire dès cette première année », pour « faire vite ». «Je pense que nous devons également sortir de ce dilemme, avant que cela ne devienne obligatoire. Donnons la liberté aux enfants et aux familles », a-t-il poursuivi, ajoutant : « Nous leur donnerons la liberté selon mon engagement. »

Depuis la réforme du secondaire en 2019, les mathématiques ne font plus partie des matières enseignées à tous les lycéens du tronc commun. Dans son programme de réélection, Macron a promis un retour à la discipline à partir du grade 1, au rythme d’une heure et demie à plus de deux heures par semaine.

« Avec le choix de réintroduire les mathématiques + comme option +, le gouvernement prend une troisième voie pour ne pas la mettre pleinement en œuvre dès la rentrée et aussi ne pas la repousser jusqu’en 2023, comme Emmanuel Macron l’a promis », a confirmé l’Agence France. -Presse (AFP) Sophie Vénétitay, secrétaire générale du SNES-FSU, syndicat des collégiens. Selon lui, « c’est une parade politique », qui « n’amènera malheureusement pas plus d’élèves, ni plus de filles, à choisir les mathématiques ».

Lors de cette visite, le chef de l’Etat a également souligné que « depuis la rentrée, les élèves du primaire feront trente minutes d’exercice chaque jour », autre promesse de campagne.

Le contexte

Animé par Jérémie Lamothe et Marie Pouzadoux

Image de couverture : STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

Vie courante. A l’occasion du nouveau quinquennat et des élections législatives d’Emmanuel Macron, Le Monde anime quotidiennement des émissions en direct pour vous tenir informés de l’actualité politique, des campagnes et de ses nombreux rebondissements, avec des annonces d’alliances entre partis et d’investitures, des suivis-candidats sur le terrain , en discutant avec un journaliste du Monde et spécialiste…

Au menu, jeudi 2 juin

École. Emmanuel Macron est à Marseille avec le nouveau ministre de l’Education, Pap Ndiaye, pour promouvoir « l’école du futur », une expérimentation contestée par le syndicat des enseignants, qui a surtout réclamé une « feuille de route » pour la rentrée.

Tournée française. Le représentant de La France insoumise, qui ne s’est pas représenté, Jean-Luc Mélenchon s’est rendu à Vienne avec des membres de la Nouvelle Union populaire, écologique et sociale pour évoquer le thème de la sécheresse. Pendant ce temps, le président par intérim du Rassemblement national, Jordan Bardella, est à Saint-Pierre-d’Oléron, en Charente-Maritime.

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