L’interprète de « Fais comme l’oiseau » s’en prend une nouvelle fois à l’auteur-compositeur-interprète qu’il n’a jamais apprécié. Ce qui lui a donné sa monnaie.
En voilà deux qui ne vont pas travailler ensemble… Michel Fugain a répété vendredi dernier sur l’antenne SudInfo combien la musique de Benjamin Biolay ne l’avait pas touché. « Cela ne me parle vraiment pas », a-t-il déclaré lorsqu’on lui a posé des questions sur les chansons de son jeune frère. Laquelle n’a pas décollé et a vite réagi sur les réseaux sociaux : « Je n’aime pas ça non plus, je n’aime pas ce que vous faites, Monsieur Michel Fugain, a écrit « Rends l’amour ! » sur son compte Instagram. Mais je ne me sens pas obligé de te harceler à travers les médias depuis 2008. »
Biolay fait référence à une interview cinglante que Fugain a ensuite accordée à la RTBF, où il s’en est pris à la nouvelle génération sans enlever ses gants, claquant Bénabar, Cal, Matthieu Chedidi… Je pèse mes mots – qui pense qu’il peut tout faire, il sait tout. Et ils ont tort parce qu’ils savent très peu. Savent-ils que nous entendons des miracles depuis des années ? Comment ont-ils l’impression qu’ils nous bottent le cul ? Ils ne savent pas faire des airs. Ils ne peuvent pas parler d’autre chose que de votre nombril ! Avant de porter le coup de grâce : « Pour moi, Benjamin Biolay, c’est le pire… »
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Attaque gratuite
Des critiques que Biolay a visiblement très mal prises, comme il l’a confié plus tard dans une interview à Vanity Fair. « Quand Michel Fugain te drague gratuitement, tu ne comprends pas pourquoi tu l’as mérité… » Et de rappeler qu’il n’est pas le dernier à s’en prendre à ses collègues pour un personnage « sanglant », mais qu’il n’a « jamais » dessiné le premier ». « Je ne supportais pas, par exemple, le label de la nouvelle chanson française, derrière lequel on essayait de réunir des gens qui n’avaient rien à voir les uns avec les autres… »
Et c’est à cette étiquette qu’appartient Fugain, qui n’a jamais mâché ses mots face aux nouveaux artistes qui l’irritent et le troublent. Il n’avait pas été tendre quand plusieurs d’entre eux lui avaient rendu hommage sur l’album de reprises Chante la vie, chante pour ses 50 ans de carrière, qui réunissait à l’époque Slimane, Patrick Fiori, Corneille, Chimène Badi… « Il était-il jugé à La Provence. Je n’y suis pour rien, ils auraient dû écouter les arrangements originaux. J’ai gentiment participé, mais j’ai dû faire l’intro de « Attention mesdames et messieurs » car personne n’a eu de chance ! »
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Un peu amer, Michel Fugain ? Il m’assure que non. « Ce métier a fait de moi le plus heureux des hommes », poursuit-il dans le quotidien marseillais. Mais nous avons le droit d’exiger des générations futures qu’il soit de leur devoir de faire des choses pour les autres. Ils se regardent tous. Mais on s’en fiche. Ils parlent d’eux-mêmes, mais ça dure dix minutes ! Les gens doivent se retrouver en eux. Cela ne se produit pas dans les médias ou sur les pages des gens. J’invite ces musiciens à prendre la parole… »
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