Chimène Badi a confié que le regard des autres l’avait un temps détruite. Invité le dimanche 29 janvier dans l’émission de « France 2 » « Un dimanche à la campagne », l’artiste s’est confié sur les brimades de ses copains d’école concernant sa religion. Au micro de Frédéric Lopez, elle s’est également exprimée avec émotion sur les critiques constantes de son physique lorsqu’elle a fait ses premiers pas de chanteuse.
Lycéenne, Chimène Badi a été agressée pour sa religion : « Nous étions la première famille musulmane du village », révèle-t-elle. Infraction infligée au quotidien : « Chaque jour tu dois t’imposer […]. Parce que la plupart du temps, on s’attend à ce que vous vous occupiez de vos affaires à 17 heures. Elle redoute alors d’aller au collège le matin, à tel point qu’elle n’a plus du tout envie d’y aller : « Une peur qui ne s’arrête jamais. Je m’enferme de plus en plus, je sors de moins en moins. »
«On m’attaque sur mon poids, sur ma peau»
Son évasion, qu’elle croyait être de la musique, qui lui permettait pourtant « d’oublier, de [voir] poser, de [s]’isoler », va lui apporter désillusion et tourment : « Ils m’attaquent sur mon corps, ils m’attaquent sur le écaille la mienne, sur ma peau, et il y a beaucoup de presse people, et quand on a vingt ans, c’est super compliqué, c’est très, très difficile », avoue-t-elle d’une voix étranglée.
L’artiste de 40 ans a ensuite rappelé une discussion sur son image en tant qu’artiste. Ce jour…