Sacre de Charles III : des centaines de volontaires…

Le comité chargé de recueillir les candidatures pour la cérémonie du 6 mai a reçu des centaines de candidatures, selon le palais de Buckingham. Mais ces candidats répondent à des critères de sélection très stricts.

Ils espèrent remettre un gant ou une serviette au roi Charles III le jour J. Des centaines de personnes se sont manifestées dans l’espoir d’être choisies pour participer au couronnement de Charles III, prévu le 6 mai à Londres, raconte le palais de Buckingham. Nouvelles du ciel.

Ils répondent à un appel lancé en début d’année par une unité spéciale, la Coronation Petitions Commission, chargée de trouver des volontaires pour ces services honorifiques.

Une participation liée à la propriété ou l’hérédité

Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 3 février, mais les critères de sélection sont stricts : selon les médias britanniques, seuls quelques aristocrates peuvent postuler.

En effet, le droit de jouer un rôle dans le couronnement du monarque britannique ne s’acquiert que par propriété ou héritage. Par exemple, le Daily Mail a rapporté début janvier que selon le protocole, l’honneur de remettre les gants ne pouvait revenir qu’au propriétaire d’un manoir à Worksop, Nottignhamshire.

Tradition pluricentenaire

Ce conseil remplace la Court of Claims, qui avait le même rôle avant le dernier sacre, celui de la reine Elizabeth II en 1953, et dont les premières traces d’activité remontent à 1377.

Toujours selon le Daily Mail, cette cour aurait alors reçu une suggestion du Lord High Steward of Ireland – titre héréditaire – de porter le grand bâton blanc, ou du duc de Somerset qui lui proposa de porter l’orbe de la reine et sceptre.

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Le programme des trois jours de festivités à l’occasion du sacre a été présenté il y a quelques jours. La cérémonie, prévue le matin du 6 mai, se déroulera à l’abbaye de Westminster comme les précédents couronnements de monarques britanniques de plus de 900 ans. Comme le veut la tradition, il sera dirigé par l’archevêque de Cantorbéry, Justin Welby, le chef spirituel de l’Église d’Angleterre.

Rendez-vous manqué avec la modernité

En septembre dernier, la presse britannique rapportait que le nouveau souverain envisageait un sacre sobre, dans le contexte de la crise économique au Royaume-Uni. Mais pour la spécialiste de la monarchie Catherine Pepinster, qui se confie à Sky News, cette sélection stricte de volontaires pour participer au sacre représente un rendez-vous manqué avec la modernité :

« Je ne comprends pas pourquoi ils n’ont pas profité de ces petites cérémonies pour être plus modernes, grâce aux personnes impliquées », conclut-elle.

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