Mélisandre, voyante à Trun (Orne), montre les grandes lignes de l’année 2022, à travers le monde et dans le pays d’Argentine. Elle prédit une année noire.
Une bonne nouvelle en 2022 ? « Pas trop. Pour Mélisandre, épéiste à Trun près d’Argentine (Orne), l’année sera compliquée.
D’abord, sans surprise, à cause du Covid. Elle déclare :
Ce n’est pas fini, on y aura droit toute l’année, même en 2023. Ils sortiront d’autres versions.
Mélisandre – un surnom – est « claire audiente » à Trun. C’est-à-dire qu’elle entend des voix de l’extérieur. Ce sont ces voix, ses « guides », qui lui permettent de prédire l’avenir.
Dans son armoire sombre, où sont assis deux chats et deux chiens, elle choisit un pendule – une pratique connue sous le nom de radiesthésie – plutôt que des cartes, une forme plus classique de divination.
« Il faut rester unis »
Rapidement, le cône d’argent suspendu à une chaîne métallique se met à osciller.
Dans le monde, des catastrophes naturelles risquent de frapper l’Asie : ouragans, inondations.
En France, une attaque pourrait viser des journalistes ou des prêtres ; « Des gens auxquels vous ne vous attendez pas. » Sombres pronostics.
De plus, la médium aux longs cheveux noirs attachés à l’arrière de la tête annonce une division des Français :
Ils ne comprennent pas que nous devons rester unis. Mais il y aura toujours des élans de solidarité. Cela dépendra du futur président.
« Marine » au second tour, un homme élu
Justement, à qui s’attendre en avril ? Au milieu de l’odeur de fatigue qui emplit son bureau, elle aperçoit un homme.
Pas Macron, je ne sais même pas s’il y va vraiment. Non Zemmour, c’est trop violent envers la communauté LGBTQIA+, c’est toast.
En revanche, celle qu’elle surnomme « Marine » passera le premier tour.
Quant aux premières décisions politiques, elles pourraient déboucher sur un nouveau mouvement de gilets jaunes, « car il va falloir rattraper ce que l’autre a fait avant ».
je veux dire « droit du travail »; il y aura une loi à cet effet ou pour cesser. Les salaires vont augmenter, mais les gens vont être mécontents, manifestations à Paris.
Moose que l’Argentin, « plus réservé », ne participera pas.
Les jeunes et les anciens
Dans le pays d’Argentine, cependant, certains projets pourraient être mis en œuvre – encore une fois si la crise sanitaire nous laisse seuls. Le Covid remportera le meilleur de la Trun Onion Fair, pour la troisième année consécutive.
« Nous montrons néanmoins leurs yeux constitués de paillettes d’or de nombreux travaux à venir, et les habitants qui se plaignent « sur les ronds-points, disent qu’ils sont trop dangereux », dit-elle.
La jeune femme voit aussi une discussion s’installer entre les jeunes et les anciens.
Nous voulons ramener les enfants en Argentine mais nous devons les occuper ; peut-être au niveau de la bibliothèque.
Les gens doivent pouvoir se rassembler; peut-être y a-t-il une mise au point. Et des projets intergénérationnels pour éviter l’isolement des grands-pères et des grands-mères.
Rejouer les municipales ?
Ces programmes pourraient contribuer à casser l’image d’une « ville fantôme » qui colle à la peau de l’Argentine et « augmenter la population ».
En ce sens, il est bon d’élire Karim Houllier comme maire en 2020 :
Il avait de bonnes idées, il était accessible, il pouvait aider à prendre des décisions concernant les jeunes.
Elle ne représente cependant aucune menace pour Frédéric Léveillé :
Il a des idées et des projets en main, mais il ne les démarre pas forcément à cause de la crise.
Elle estime qu’il « a les moyens de faire venir un chef… Philippe Etchebest ! » Ce serait intéressant et pourrait inciter les jeunes à découvrir l’art du CAP. »
Après tout, nous pouvons trouver de quoi nous réjouir même dans les moments les plus sombres.
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