VIDÉOS. Chimène Badi : « Comment tirer profit de tout cela…

Faire sa vie et planifier sa direction quand tout le monde vous regarde, vous observe, vous juge et vous critique, ce n’est pas facile. Chimène Badi peut en témoigner, elle qui, rencontrant le succès à 20 ans, a fait face à une avalanche de commandes et de critiques en tous genres. De retour sur le devant de la scène, elle revient aujourd’hui avec émotion sur ces années de souffrance et raconte les injustices qu’elle a subies pour mieux les combattre.

Le 29 janvier, invitée de l’émission Dimanche à la campagne, la chanteuse est revenue sur ces années de souffrance, durant lesquelles tout le monde l’a poussée à bout tout en critiquant chacun de ses aspects, notamment physiques.

« J’ai été attaqué pour mon physique, pour mon poids, pour ma peau. » Dans « Dimanche à la campagne », Chimène Badi se confie sur son début de carrière difficile. Le dernier numéro est à voir en intégralité sur France .tv. ▶ bit.ly/UDALC-29janvier-F2

« Ils m’attaquent sur mon physique, ils m’attaquent sur mon poids, ils m’attaquent sur ma peau, et ça revient beaucoup dans la presse et tout ça. Et quand on a 20 ans, c’est super compliqué. C’est très , très difficile. »

« Et puis il y a des gens au milieu qui ne t’épargnent pas. Je me souviens d’une rencontre, je suis avec je ne sais combien de personnes autour de moi, avec une agence qui veut s’occuper de moi et de mon image (…) Il y a un coiffeur qui dit : ‘Il va falloir qu’il le fasse comme ça pour ses cheveux, parce que ça ne va pas bien’. Il y en a un autre qui dit : ‘Il va falloir s’épiler les bras, parce que ça ne va pas…’ Moi, je suis sorti de là, j’avais l’impression d’être sale, et j’ai 20 ans… Que devrions nous faire? Comment faire face à tout ça à 20 ans et être toujours là, souriant et chantant ?

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« Je pense à une époque où j’étais très malade. J’ai plus de 40 fièvre. Je suis à Paris et je suis vraiment, vraiment malade. Je ne peux pas chanter, ce n’est pas possible. Le médecin me dit : ‘oui, ça ne marche pas du tout, tu ne peux pas.’ Mon chef de projet lui parle dans le couloir, il revient me voir et le médecin me dit : ‘Je vais tout seul. donnez-vous des médicaments, tout ira bien. »

En refusant publiquement les critiques sur son physique, Chimène Badi montre l’exemple et participe à la lutte contre toutes les formes de discrimination, une lutte qui requiert toutes les forces du volontariat.

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